Université Blida1 : Conférence sur les procédés de synthèse de l’hydrogène vert
Si 95% de la production globale de l’hydrogène dans le monde est actuellement assurée par le recours aux énergies dites fossiles (voir référence [1]), des travaux pionniers (technique de « reformage plasma et la décomposition catalytique [2] ») portant sur de nouvelles techniques de synthèse de H2 dit « vert » sont très encourageants à plus d’un titre. La synthèse de l’hydrogène sous tous ses états, une thématique d’actualité, certes, a fait l’objet d’une conférence intitulée: «Photoelectrochemestry and photocatalysis : Application to energy and environment» à l’université Blida1, Faculté des Sciences, laboratoire de chimie physique moléculaire et macromoléculaire (LCPMM), le 17/11/2022. Animée par le Professeur TRARI Mohamed, enseignant chercheur à l’USTHB, le conférencier a fait une rétrospective en matière de procédés photo-catalytiques et électrochimiques les plus récents et d’actualités. La conférence a été une occasion fructueuse pour les doctorants travaillant dans le domaine des matériaux semi-conducteurs, photocatalyseurs et particulièrement dans la production d’hydrogène vert à partir de l’eau, d’approfondir leurs connaissances. Les enseignants chercheurs présents à cette conférence ont contribué de leur part, à travers leurs débats, de mettre cette thématique de recherche dans un contexte d’actualité lié aux opportunités qu’offre la situation géographique de l’Algérie en matière de production de « l’hydrogène vert » issu d’un processus photochimique non polluant. Ce processus nous intéresse particulièrement en Algérie, pays doté abondamment de par sa situation géographique, d’un «potentiel solaire » très important, a argumenté le conférencier. Après avoir exposé brièvement le principe des phénomènes photochimiques, le conférencier a mis en exergue dans son introduction, les enjeux économiques dans un future proche et répondre au souci de trouver et valoriser des énergies propres protégeant l’environnement en remplacement des énergies fossiles (charbon et pétrole) en l’occurrence l’hydrogène qui peut jouer parfaitement cette forme d’énergie propre.
S’adressant aux scientifiques travaillant dans le domaine, Pr Trari a mis particulièrement l’accent sur un certain nombre de recommandations telles que : le type de matériaux semi-conducteurs (oxydes métalliques, oxydes mixtes et autres combinaisons d’oxydes), leurs faibles coûts, leur mise en œuvre facile et actifs dans le domaine du visible.
Par Ali Boulahouache et Mohamed Abdelli
[1] www.irena.org/publications Rapport : IRENA (2018), Planification et perspectives pour les énergies renouvelables : Afrique de l’Ouest, Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), Abou Dhabi. ISBN : 978-92-9260-082-2/ Ce rapport se base sur l’original anglais intitule Planning and prospects for renewable power : West Africa (ISBN 978-92-9260-081-5).
[2] https://www.academie-sciences.fr/pdf/revue/LHUMANITE_avril2021.pdf / J.M. Basset et coll., « Methane Decomposition to H2 : a Review », in « International Journal of Hydrogen Energy », 2020, 45, 7981.